personnage de fiction sorti en 1881 de l’imagination du journaliste et écrivain italien Carlo Collodi et entré depuis au Panthéon de la littérature pour enfants? Les premières lignes de ses Aventures suffisent à fixer le décor: «Il était une fois… — Un Roi! s’écrieront aussitôt mes petits lecteurs. Non, les enfants, vous vous trompez. Il était une fois un morceau de bois.» Ce «morceau de bois», baptisé «Pinocchio» – ce qui, dans le vieux dialecte toscan parlé par le menuisier Geppetto, signifie «petit pignon» – , a inspiré à la compositrice allemande Gloria Bruni un opéra pour enfants sur un livret de l’auteur à succès Ursel Scheffler, présenté pour la première fois au public en 2008 à la Laeiszhalle de Hambourg. L’œuvre, qui est très vite devenue un «classique», a vu en 2013 son adaptation en italien pour le San Carlo de Naples puis le Teatro Regio de Parme. Elle est ici présentée pour la première fois en langue française.
Musique de Gloria Bruni
Orchestration de Lauro Ferrarini
Livret de Ursel Scheffler
Version française de Mathias Constantin et Antoine Schneider
Le chef d’orchestre hispano-américain Francois López-Ferrer est actuellement chef en résidence à l’académie de l’Opéra de Paris. Il a attiré l’attention internationale après un début acclamé par la critique au Verbier Festival en 2018, où il a remplacé Iván Fischer dans un programme partagé avec Sir Simon Rattle et Gábor Takács-Nagy. Les faits saillants récents et à venir de François López- Ferrer incluent des débuts avec les orchestres philharmoniques de Los Angeles et de Hong Kong, l’Orchestre national d’Espagne, les orchestres symphoniques de Cincinnati, Galice, Berne, Navarre, et Castille et León, l’orchestre du Verbier Festival, l’Orchestre symphonique de la Radio-Télévision espagnole et l’Orchestre de Valencia. Il bénéficie du statut de « Dudamel Fellow» de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles pour la saison 2021 / 22 et est depuis 2019 chef associé de l’Orchestre symphonique de Cincinnati et du May Festival. Il figure en 2022 dans le Bruno Walter National Conductor Preview avec l’Orchestre philharmonique de Louisiane et a auparavant été chef associé de l’Orchestre symphonique national du Chili.
Anne Sophie Petit est titulaire d’un master de soliste de la Haute école de musique de Lausanne, dans la classe de Stephan MacLeod. Jeune talent de l’Académie Philippe Jaroussky en 2019/20, elle est également lauréate de la Fondation Royaumont, membre du Studio de l’Opéra de Lyon (2020/21) et remporte le Concours Mahler de Genève en 2020, en duo avec le pianiste Marcell Vigh. Elle fait ses débuts sur scène à l’Opéra de Lausanne en 2017 dans le rôle de Musetta (La bohème). On a pu l’entendre sur des scènes telles que l’Opéra de Rouen, le Théâtre des Champs-Élysées et le Concertgebouw d’Amsterdam, où elle a fait ses débuts en Reine de la Nuit. Elle a collaboré avec des ensembles tels que Gli Angeli Genève, Les Ambassadeurs – La Grande Écurie, Le Concert de la Loge, l’Orchestre du XVIIIe Siècle et l’Ensemble Correspondances.
À l’Opéra de Lausanne: La bohème (2017), Cendrillon (2018), Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019) et Pinocchio (2023).
Metteur en scène, comédien, pédagogue, directeur artistique de la compagnie Les Célébrants, Cédric Dorier est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Lausanne en 2001. Parallèlement à son travail de comédien qui l’amène à jouer en Suisse, en France, en Belgique et au Québec, il s’intéresse très tôt à la mise en scène. Assistant de Patrice Caurier et Moshe Leiser tant au théâtre qu’à l’opéra, il travaille également aux côtés de Philippe Mentha, Philippe Sireuil et Jean- Yves Ruf. Avec Les Célébrants, il met en scène plusieurs productions théâtrales au Théâtre Vidy-Lausanne, au Théâtre Kléber-Méleau, au Théâtre de Carouge, au Théâtre Oriental-Vevey, au Théâtre des Martyrs à Bruxelles, au Théâtre de la Ville à Paris et à l’Usine-C à Montréal. À l’opéra, il met en scène sa première oeuvre lyrique en 2012, La Petite Renarde rusée de Leoš Janácek pour l’Atelier lyrique de la Haute Ecole de Musique de Lausanne au Crochetan. Pour la Haute Ecole de Musique de Genève suivent Il Giasone de Cavalli, La Passione di Nostro Signor Gesù Cristo de Caldara, Costanza e Fortezza de Fux. En 2016, il crée à l’Opéra de Fribourg Orlando Paladino de Haydn, en co-production avec l’Opéra de Lausanne en 2017.
À l’Opéra de Lausanne : Orlando Paladino (2017)
Philippe Cantor a débuté sa carrière de chanteur au sein d’ensembles de musique ancienne tels que l’Ensemble Clément Janequin, Les Arts Florissants ou La Grande Écurie & La Chambre du Roy. Lauréat du Concours de Rennes pour sa prestation en Golaud (Pelléas et Mélisande), il campe des rôles aussi variés que Pimpinone, Leporello (Don Giovanni), Mamma Agata (Le convenienze teatrali), Harasta (La Petite Renarde rusée) et Sweeney Todd. Il se passionne également pour la musique de chambre (collaborant avec Les Solistes de Lyon – Bernard Tétu, le Quatuor Debussy, ou encore l‘Ensemble TM+) et le récital. En mars 2021 est paru chez Forlane l’enregistrement en première mondiale des mélodies inédites d‘Auguste Morel.
À l’Opéra de Lausanne : La Fille de Madame Angot (2010).
Née en 1998, la soprano française Nuada Le Drève commence ses études musicales par le violon. Elle poursuit ses études lyriques dans la classe de Frédéric Gindraux et Jean-Philippe Clerc à la Haute Ecole de Musique de Lausanne où elle obtient son master en 2023. Elle étudie actuellement avec Hedwig Fassbender et Jeanne-Michele Charbonnet.
Curieuse de la langue et du répertoire allemand, elle étudie pendant un semestre dans la classe de Rainer Trost à l’University of Music and Performing Arts de Vienne (MDW).
Elle a perfectionné sa technique lors de Master Classes avec Birgid Steinberger, Jennifer Larmore, Véronique Gens, Marie-Claude Chappuis, Matthias Lademann, Markus Hadulla, ou encore Stephan McLeod. En avril 2024, elle participe à la Master Class de l’Internationale Meistersinger Akademie (IMA) dirigée par Edith Wiens et Tobias Truniger à Neumarkt, en Allemagne.
Elle est lauréate du Prix Tremplin 2023 de la Fondation Leenaards. Elle a remporté plusieurs prix lors de concours tels que le 3e prix du Concours international de chant de Nîmes en 2023, le prix Jeune talent du 35e Concours international de chant de Béziers et lauréate du prix Jeune espoir du Centre français de promotion lyrique en 2019.
Elle débute en tant que soliste dans le rôle de Zweite Dame dans Die Zauberflöte mis en scène par Pierre Bleuse à Sion (CH), La Fée dans Pinocchio de Gloria Bruni à l’Opéra de Lausanne et La Fiancée dans Les Noces de Stravinsky sous la baguette de Daniel Reuss au Théâtre du Jorat. Elle se produit en concert et en récital dans de nombreux lieux tels que l’Opéra de Montpellier et collabore régulièrement avec le Grand Théâtre de Genève.
À l’Opéra de Lausanne : Pinocchio (2023), Cendrillon (2023) et Die Zauberflöte (2024).
La jeune soprano dramatique belge poursuit actuellement ses études de Master à la Haute école de musique de Lausanne, dans la classe de Jeanne-Michèle Charbonnet. Parallèlement, elle mène un Master spécialisé en musique contemporaine à la Kunstuniversität de Graz, où elle travaille avec Holger Falk et Anna Sushon. En 2018, elle a obtenu son bachelor de la Hanns Eisler Hochschule für Musik de Berlin, où elle a travaillé avec Ewa Wolak, Thomas Quasthoff, Wolfram Rieger et Julia Varady. Elle est également passionnée par le répertoire du lied et de la mélodie. Elle a été finaliste au Helmut Deutsch International Art Song Competition, au Concours Gustav Mahler de Genève et a reçu le prix Gérard Souzay de la mélodie française au Joy In Singing International Art Song competition à New York. Elle a fait ses débuts au Musikverein de Vienne en décembre 2022, où elle a interprété la Cantata para América mágica d’Alberto Ginastera sous la direction de Gottfried Rabl. En mai 2023, elle fera ses débuts avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne dans les Sieben frühe Lieder d’Alban Berg.
Valentine Dubus a commencé la musique très jeune par l’étude du violoncelle. Très vite elle est attirée par le chant choral, qu’elle pratique sous la direction d’Elisabeth Renault au Conservatoire d’Orléans. À 15 ans, elle décide de se consacrer au chant lyrique et intègre la classe de Corinne Sertillanges au CRD d’Orléans, ainsi que le Choeur symphonique d’Orléans, qui lui permet de s’initier aux pièces majeures du répertoire choral. En 2018, son premier prix de perfectionnement obtenu, et riche de nombreux projets sous la direction de Jean-Marc Cocherau, Marius Stieghorst et Clément Joubert, elle intègre la Haute école de musique de Lausanne, où elle choisit de travailler avec Leontina Vaduva. Elle étudie la direction de choeur auprès de Romain Mayor et Dominique Tille. Depuis 2022, elle chante fréquemment à l’Ensemble Vocal de Lausanne, ainsi que dans le Choeur de l’Opéra de Lausanne. Au cours de son parcours, Valentine Dubus a eu l’occasion d’aborder de larges pans du répertoire lyrique, de Cherubino (Le nozze di Figaro) ou Romeo (I Capuleti e i Montecchi) à Mère Marie de l’Incarnation (Dialogues des Carmélites) qu’elle interprète en 2015 sous la baguette de Clément Joubert, en passant par Dorabella (Così fan tutte), dont elle est doublure dans la production de l’HEMU à l’été 2021.
Né à Roanne, Baptiste Bonfante a grandi en Provence, région d’origine de sa famille. Il commence ses études par le piano et le chant musiques actuelles au Conservatoire communal d’Orange. Après avoir passé cinq ans dans la classe de comédie musicale de l’institution, il débute en 2016 des études de chant lyrique au Conservatoire régional de Lyon, dans la classe de Claire Marbot. Il a l’opportunité de se produire au Teatro Baretti de Turin et à l’Université du Minnesota. Parallèlement à son parcours musical, il étudie la culture et la littérature italiennes à l’Université Jean Moulin de Lyon et obtient sa licence en 2019. Il intègre ensuite la Haute école de musique de Lausanne dans la classe de Frédéric Gindraux. En février 2020, il prend part comme baryton solo à la création de l’oratorio Mary Magdalen in the Garden Dweller de Chris Brubeck au Théâtre Équilibre de Fribourg. Il a l’occasion de se produire régulièrement au sein du Choeur de l’Opéra de Lausanne. Il se produira en mai 2023 accompagné de la pianiste Kaoruko Shima lors de concerts autour du répertoire de la mélodie et du lied.
À l’Opéra de Lausanne : Doña Francisquita (2020)
Né à Lausanne, Romain Favre commence la musique par le violon à l’âge de six ans. Il obtient son bachelor en 2019 à la Haute école de musique de Lausanne dans la classe de Gyula Stuller. Parallèlement à son activité de violoniste, sa passion pour l’art vocal le pousse à étudier le chant lyrique. En 2020, il est admis en Master de chant dans la classe de Brigitte Balleys. Au fil de son cursus, il reçoit également les conseils de Véronique Gens, Sandrine Piau et Edwin Crossley-Mercer, ainsi que du metteur en scène Christof Loy et du chef d’orchestre John Fiore. Au sein du Choeur de l’Opéra de Lausanne et de l’Ensemble Vocal de Lausanne, il travaille régulièrement avec des chefs renommés tels que John Nelson, Diego Fasolis, Daniel Reuss ou encore Christophe Rousset. Il se produit en soliste au Rosey Concert Hall et à la Grange au Lac d’Évian sous les baguettes de Pieter-Jelle de Boer et Kaspar Zehnder. En novembre 2023, il incarnera Fiorello dans Il barbiere di Siviglia à l’Opéra du Rhône.
Sous la baguette de leur directeur musical David Reiland, mais aussi sous la direction de chefs invités tels que Michel Corboz, Louis Langrée, Marco Guidarini, Laurent Petitgirard… entre autres, le Sinfonietta de Lausanne produit chaque année une vingtaine de programmes, présentés au cours de 40 à 50 concerts.
La jeunesse, la précision, la souplesse et l’engagement des musiciens sont les fondements de cet ensemble à la personnalité originale, qui a pour but d’offrir à un large public le répertoire musical le plus varié : musique de chambre, symphonies pour grand orchestre, opéras, musiques de films, accompagnement de musiques actuelles et même de spectacles comiques.
Catherine Fender est cheffe de choeur, pédagogue de la voix et de la direction de choeur, compositrice et arrangeuse. Alsacienne, elle a étudié le piano, l’orgue, le chant et surtout la direction de choeur, d’abord avec Florent Stroesser à Strasbourg, puis Pierre Cao à Luxembourg. Elle a ouvert ses horizons et approfondi sa connaissance du métier en travaillant avec Hans-Michael Beuerle en Allemagne, Raphaël Immoos en Suisse, ainsi qu’en participant à des formations et stages avec Michel-Marc Gervais, Frieder Bernius, Gunnar Eriksson, Eric Ericson et Michel Corboz, pour ne citer qu’eux. Elle a mis en appétit, initié et formé de nombreux jeunes chefs de choeur qui rayonnent aujourd’hui en France, dans le triangle rhénan ou à l’international. Elle intègre le comité de l’Institut français d’art choral en 2021. Titulaire du certificat d’aptitude de direction de choeur, elle a enseigné le chant choral et la direction de choeur aux Conservatoires de Strasbourg et Colmar, à l’Université de Strasbourg (notamment au Centre de formation de musiciens intervenants). Elle encadre des classes de maîtres régulières, notamment dans le cadre de l’académie Choeur 3 (France-Allemagne-Suisse) dont elle est membre fondatrice. Elle est régulièrement chargée d’enseignement (direction de choeur) à la Haute école de musique de Bâle. Elle a repris la direction des choeurs de l’École de musique de Lausanne en août 2020.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Catherine Fender est cheffe de choeur, pédagogue de la voix et de la direction de choeur, compositrice et arrangeuse. Alsacienne, elle a étudié le piano, l’orgue, le chant et surtout la direction de choeur, d’abord avec Florent Stroesser à Strasbourg, puis Pierre Cao à Luxembourg. Elle a ouvert ses horizons et approfondi sa connaissance du métier en travaillant avec Hans-Michael Beuerle en Allemagne, Raphaël Immoos en Suisse, ainsi qu’en participant à des formations et stages avec Michel-Marc Gervais, Frieder Bernius, Gunnar Eriksson, Eric Ericson et Michel Corboz, pour ne citer qu’eux. Elle a mis en appétit, initié et formé de nombreux jeunes chefs de choeur qui rayonnent aujourd’hui en France, dans le triangle rhénan ou à l’international. Elle intègre le comité de l’Institut français d’art choral en 2021. Titulaire du certificat d’aptitude de direction de choeur, elle a enseigné le chant choral et la direction de choeur aux Conservatoires de Strasbourg et Colmar, à l’Université de Strasbourg (notamment au Centre de formation de musiciens intervenants). Elle encadre des classes de maîtres régulières, notamment dans le cadre de l’académie Choeur 3 (France-Allemagne-Suisse) dont elle est membre fondatrice. Elle est régulièrement chargée d’enseignement (direction de choeur) à la Haute école de musique de Bâle. Elle a repris la direction des choeurs de l’École de musique de Lausanne en août 2020.
Originaire du Harz, dans le nord de l’Allemagne, Gloria Bruni compose depuis son plus jeune âge. Elle mène d’abord en parallèle des études de dentiste et de musique, avant de se dédier entièrement au chant, au violon et à la composition, qu’elle étudie à Hambourg, Munich et Milan. Membre un temps de la Camerata de Salzbourg puis étoile des maisons d’opéra – elle foule les scènes de La Scala de Milan, de la Semperoper de Dresde et du Gewandhaus de Leipzig –, elle trouve dans la création son vrai terrain d’expression, alignant les succès depuis maintenant un quart de siècle : Requiem a Roma en 2000 pour le Vatican en présence du pape Jean-Paul II, comédie musicale The Thorn Birds en collaboration avec l’autrice de bestsellers Colleen McCullough en 2008, « mini-opéra » Der verzauberte Pfannkuchen à Hambourg dirigé par Kent Nagano en 2018… Elle travaille actuellement sur son dernier opéra Creazione, dont des extraits ont été présentés au public l’an passé à Venise.
Décorateur scénographe, Adrien Moretti aime dialoguer avec des univers différents. Ainsi, si la scénographie théâtrale est le fil rouge de sa carrière, il n’hésite pas à se confronter à d’autres enjeux de la mise en espace. Il dessine durant une dizaine d’années les scènes du Montreux Jazz Festival, ce qui lui permet de se familiariser avec les impératifs de la production audio-visuelle et le contraignent à imaginer des décors modulaires pour des groupes de dimensions variables. De même, l’expérience de la direction des ateliers de réalisation des décors de deux éditions de la Fête des Vignerons (1999 et 2019) lui offre une aire de jeu hors norme. Dans le même état d’esprit, le monde de l’opéra l’intéresse de par les interactions entre les différents corps de métier qui créent ensemble un projet commun. En parallèle de ces activités au service de metteurs en scène ou plasticiens, il développe ses propres projets, où il fait dialoguer et développe ses savoir-faire. Du dessin à la maquette, de la matière première au décor, son atelier Midi XIII à Vevey est le lieu idéal qui lui permet de concrétiser idées et esquisses dans les meilleurs conditions afin d’explorer de nouvelles approches.
À l’Opera de Lausanne : Orlando paladino (2017).
Diplômée de la HEAD à Genève en design mode, Irène Schlatter travaille en tant que costumière avec différentes compagnies de théâtre. Elle a notamment collaboré avec les metteurs en scène Julien George (Léonie est en avance, Le Moche, Le Legs / L’Épreuve, Mais qui sont ces gens ?, Cendrillon, Un fil à la patte), Jérôme Richer (La Ville et les ombres, 7 Secondes / Si on s’écrase maintenant on meurt, Super Suisse, Intimité Data Storage, Haute Autriche, Tout ira bien, Nous sommes tous des pornstars), Omar Porras (L’Eveil du printemps, L’Histoire du soldat, La Visite de la vieille dame), Martine Corbat (King Kong Girl, Frida, Les Sentiments du prince Charles), Joan Mompart (Münchhausen ?, L’Opéra de quat’sous, Die Zauberflöte, Je préférerais mieux pas) et Cédric Dorier (Le Roi se meurt, Danse Delhi, Si ça va, bravo !, Odyssée, dernier chant). Elle a également conçu les costumes pour des spectacles de danse sous la direction de Manon Hotte et elle a récemment travaillé en collaboration avec la couturière Laurence Stenzin-Durieux sur la création et la réalisation des costumes pour Yaacobi & Leidental sous la direction de Dylan Ferreux au théâtre L’Alchimic à Genève.
Katrine Zingg est diplômée comme maquilleuse, coiffeuse, perruquière (Maskenbildnerin) et exerce ces trois spécialités depuis 1977. Après avoir travaillé quelque temps à la Comédie-Française, elle est engagée au Grand Théâtre de Genève, responsable des solistes femmes, de 1982 à 1991. En 1991, elle ouvre son propre atelier et travaille depuis comme indépendante tant pour le théâtre que pour le cinéma : création de perruques, maquillages, coiffures, masques et effets spéciaux.
Christophe Forey a créé les lumières pour de nombreux spectacles de théâtre, opéra et danse. Il collabore régulièrement avec les metteurs en scène Moshe Leiser et Patrice Caurier : Hamlet, Der Rosenkavalier, Pelléas et Mélisande, Der Ring des Nibelungen, Don Carlos au Grand Théâtre de Genève; La Cenerentola, Il turco in Italia, Maria Stuarda à Covent Garden ; Clari de Jacques Frommental Halévy, Gesu aldo de Marc-Antoine Dalbavie, Mosè in Egitto, Le Comte Ory et Otello de Rossini à l’Opernhaus de Zurich ; Giulio Cesare de Haendel, Norma de Bellini, Iphigénie en Tauride de Gluck, L’italiana in Algeri de Rossini au Festival de Salzbourg, Giovanna d’Arco de Verdi à La Scala de Milan, La Dame de Pique avec l’Orchestre philharmonique de Berlin à Baden-Baden, et aussi Fidelio, Mazeppa, Don Giovanni,Le nozze di Figaro, L’incoronazione di Poppea, Teseo de Haendel, etc. Il travaille également avec Günther Krämer, Lucinda Childs (L’Orfeo, Songs From Before, OEdipus Rex, Le Mandarin merveilleux), Silviu Purcarete (Parsifal), Robert Gironès, Bruno Boëglin (création française de Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès), Jean-Marc Bourg, Benjamin Dupé, Jean-Claude Berutti, Sidonie Rochon, Sarath Amarasingam, Vincent Huguet (Les Contes d’Hoffmann à Bilbao). Pour Cédric Dorier, il a créé les lumières de La Petite Renarde rusée de Janáček, Misterioso 119 de Koffi Kwahulé, Frères ennemis de Racine, Le Roi se meurt, Danse Dehli, Orlando paladino, ainsi qu’Odyssée, dernier chant de Jean-Pierre Siméon en octobre 2022 au théâtre 2.21 à Lausanne.
À l’Opéra de Lausanne : Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny (1997), Leonore (1997), Le Nez (2001), La traviata (2003), Carmen (2005), L’Aiglon (2013) et Orlando paladino (2017).
Jean-Philippe Guilois entre à l’École nationale de l’Opéra de Paris en 1997 puis rejoint l’École Rudra Béjart, avec laquelle il participe à plusieurs spectacles et tournées internationales. Il fait sa première expérience professionnelle au sein de la Compagnie Buissonnière dans Parce que je t’aime, présenté au Théâtre de Vidy-Lausanne. Tout en multipliant les contrats en tant que danseur, il est introduit au monde de l’opéra comme régisseur, puis sera assistant à la mise en scène pour La bohème, Nabucco, Carmen et Madama Butterfly au Festival Avenches Opéra, L’Aiglon et La traviata à l’Opéra de Marseille, Armide et Cendrillon à l’Opéra de Nancy, Falstaff à l’Opéra de Montpellier, de My Fair Lady à l’Opéra de Marseille, d’Un ballo in maschera à l’Opéra de Nancy et de Tannhäuser à l’Opéra national de Lyon. Il se consacre actuellement à la création de chorégraphies, pièces de théâtre et mises en scène.
À l’Opéra de Lausanne : Alcina (2011), My Fair Lady (2015), La Vie parisienne (2016), Don Giovanni (2017), Così fan tutte (2018), Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), L’Auberge du Cheval-Blanc (2021) et Dédé (Route Lyrique 2021), My Fair Lady (2022) et Davel (2023).
Véritable touche-à-tout, Francesco Cesalli est passionné et curieux, privilégiant rencontres et expériences en lien avec le monde des images. Après une maturité fédérale à Engelberg, en Suisse centrale, il part pour Paris étudier le cinéma. Diplômé de l’École supérieure de cinéastes et d’acteurs, il travaille dans la production de films d’entreprise et de films cinématographiques avant d’être engagé à la RTS. Depuis, il réalise documentaires et émissions avec une prédilection pour la culture. Actuellement, il produit et réalise « Caravane FM ». Parallèlement à sa carrière télévisuelle, il participe activement à des productions audiovisuelles scénographiques pour la danse, le théâtre et des expositions avec plus d’une trentaine de créations à son actif. Notamment avec les compagnies Un Air de Rien – Sandra Gaudin (pour Le Vilain petit canard avec Etienne Daho et Arnaud Valois, et Le Balcon de Jean Genet où il a fait fait équipe avec le scénographe Éric Soyer), 100 % Acrylique – Evelyne Castellino pour Un discours, un discours, un discours ! dans lequel il était sur scène et scénographe vidéo. Il a réalisé plusieurs projets indépendants pour le cinéma, dont Suite nuptiale, un court métrage de fiction 35 mm sélectionné dans plusieurs festivals et qui a reçu en 2002 le prix du jury au Festival du film court francophone de Vaulx-en-Velin.